Conférence sur l’histoire et la facture de la flûte à bec

facture-flute3A 16h, au temple d’Arles, Bld des Lices. Entrée libre

Bruno Reinhard vous emmènera sur un parcours d’une heure et demie environ au sein de son atelier de Facture de flûtes à bec au moyen d’une
vidéo retraçant les différentes étapes de la fabrication d’une flûte.Sous forme de diaporama, il vous présentera aussi grâce à de nombreuses
sources iconographiques l’histoire de la flûte ou plutôt des flûtes à bec à travers les âges.
Cette présentation sera émaillée de courts exemples musicaux accompagnés
au clavecin par Margaret Lakey Reinhard.
Bruno, bien sûr, ménagera le temps nécessaire pour répondre à vos questions.

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Gestuelles Baroques

Gestuelles Baroques

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Exposition

4 rue Vernon « L’Atelier » chez Martial Spessardi
Entrée libre

Olivier Renne, artiste – peintre – musicien arlésien et Martial Spessardi, jeune luthier récemment installé dans la ville, présentent, à l’occasion du Festival Arles en Baroque, une exposition collective de dessins et de photos de violons, à « L’Atelier » 4 rue Vernon d’une part, et dans la chapelle de la Charité d’autre part.

Olivier propose un regard sur la gestuelle des instruments à cordes par le dessin, encres ou peinture : un travail sur l’harmonie des mouvements, la beauté lyrique des violons, courbes et volumes. Il met en scène le musicien dans son art de jouer, dans sa complicité avec l’instrument et la recherche du bon geste.
Il évoque aussi des scènes théâtralisées du métier de luthier aux 16e et 17e siècles.

Martial Spessardi montrera quelques photos de son travail de création de violons en cours d’exécution.

Vernissage – rencontre entre les artistes et le public le samedi 22 octobre à 18h à l’Atelier du 4 rue Vernon.

Stage de découverte de la musique baroque

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Atelier de facteurs d’instruments : Encyclopédie de Diderot et D’Alembert

Le stageEmilie Volle

 

Le stage

Un stage pour découvrir l’univers de la musique baroque…

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Si cette musique est vivante, c’est par les musiciens, les instruments et les facteurs d’instruments, les partitions retrouvées, lues,  relues, interrogées, critiquées… Si cette musique est encore vivante, c’est grâce à une curiosité toujours éveillée qui, paradoxalement, ne cesse de questionner la tradition héritée, c’est par la recherche historique, c’est par la fréquentation des bibliothèques, c’est aussi par du travail (beaucoup !) et de l’enthousiasme.

Venez rencontrer un peu cet univers de travail passionné et passionnant, intime et collectif, où l’histoire a le privilège de se vivre au présent.…

Accompagnés par Emilie Volle, musicienne professionnelle (flûte et hautbois), une dizaine de personnes pourra assister aux répétitions, parler avec les musiciens, voir les instruments, s’initier à l’histoire de cette musique à la fois savante et populaire, discuter de leurs impressions de concerts et profiter de l’expérience culturelle et musicale d’Emilie.

Sous la conduite de cette jeune musicienne, vous pourrez découvrir  un peu plus la musique en train de se faire et les coulisses du Festival.

Renseignements et inscriptions : 07 82 14 87 94

Il est possible de ne pas faire tout le stage…

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emilieEmilie Volle

Emilie découvre la musique ancienne à travers la flûte à bec avec Edo Pols à l’école de musique d’Arles et par la suite, instrument qu’elle étudiera dans divers conservatoires en France et à l’étranger auprès de Sabine Weill, Jean-Pierre-Nicolas et Frédéric de Roos. Passionnée de recherche musicologique,elle passe une licence à la Sorbonne en 2006. En 2008, elle étudie au Royal College of Music de Londres pour se perfectionner dans le jeu contemporain auprès de Julien Feltrin, ce qui l’amènera à créer des spectacles comme La rumeur du vent (duo pour flûtes à bec contemporaine) et L’Etreinte de l’Oubli (suite pour flûte à bec, batterie, photographies et boîtes à musique).Elle se passionne pour le hautbois baroque en travaillant avec Guillaume Cuiller,elle perfectionnera ensuite cet instrument en travaillant deux ans au conservatoire royal de Bruxelles dans la classe de Benoît Laurent ainsi qu’en prenant des cours avec Patrick Baugiraud. Portée sur la pédagogie depuis de nombreuses années, elle enseigne aujourd’hui la flûte à bec et la pratique d’ensemble dans les écoles de musique de Tassin la Demi-Lune et de St Denis-lès-Bourg et dirige les ateliers de musique ancienne de Cluny qu’elle a crée. Elle se produit avec divers ensembles: Le concert de Philomèle, La Ciaccona, La Cetra d’Orféo, La Sestina, l’Académie du Périgord noir, les Heureux Hasards, au sein de projets du CNSMD de Lyon sous la baguette de Patrick Ayrton…

Emilie s’associe régulièrement aux projets de l’Association Sarabande.

Récital de Sigiswald Kuijken

Sigiswald Kuijken
Récital

Kuijken

Samedi 22 octobre 2016

Chapelle de la Charité, 20h30

Réservations : 07 82 14 87 94

Sigiswald Kuijken
Violon
Violoncello da spalla

Note sur le concertProgrammeLes musiciens

une vidéo pour faire connaissance

Nous avons l’honneur et la très grande joie de recevoir Sigiswald Kuijken pour un récital unique dédié à Jean-Sébastien Bach.

Sigiswald, avec ses frères Wieland (viole et violoncelle) et Barthold (flûte), avec Gustav Leonhardt, avec d’autres encore sont grandement à l’origine du renouveau de la musique baroque. Ces musiciens, qui ont fondé le fameux ensemble « La Petite Bande », ont fait œuvre de pionniers dans la relecture des partitions, dans la facture des instruments sur copie d’anciens, sur le jeu des instruments et l’articulation même de la musique. Musicologues passionnés mais avant tout grands artistes, ils ont mis leurs recherches au service de leur besoin d’expression.
Sigiswald Kuijken, grand violoniste, est aussi un grand pédagogue de cet instrument qui, exerçant aux conservatoires de La Haye et de Bruxelles, marqua nombre de musiciens plus jeunes… Sigiswald est enfin chef d’orchestre, à la tête, notamment de La Petite Bande.

Le programme

Suite n° 2 en ré mineur pour violoncelle, BWV  1008
Prélude – Allemande – Courante – Sarabande – Menuets 1&2 – Gigue

Suite n° 4 en Mi b majeur pour violoncelle, BWV 1010
Prélude – Allemande – Courante – Sarabande – Bourrées 1&2 – Gigue

jouées au Violoncello da spalla qui sera présenté par Sigiswald Kuijken

Pause

Partita n° 2 , pour violon seul (avec la célèbre chaconne)

Pour faire connaissance avec Sigiswald Kuijken : un entretien autour de son livre sur Jean-Sébastien Bach.

 

Sigiswald Kuijken

Kuijken2Sigiswald Kuijken est né en 1944 près de Bruxelles. Il étudie le violon aux Conservatoires de Bruges puis de Bruxelles, où il termine ses études avec Maurice Raskin en 1964. Très jeune, il s’intéresse avec son frère Wieland à la musique ancienne ; il se familiarise en autodidacte avec les techniques instrumentales et l’interprétation des dix-septième et dix-huitième siècles au violon et à la viole de gambe. Il introduit en 1969 une façon historiquement plus authentique de jouer le violon baroque : l’instrument n’est plus pris entre le menton et l’épaule mais librement appuyé sur l’épaule, ce qui a des conséquences importantes sur l’approche du répertoire pour violon. De nombreux interprètes adopteront d’ailleurs cette technique dès le début des années soixante-dix.

De 1964 à 1972, Sigiswald Kuijken est membre – avec Wieland Kuijken, Robert Kohnen et Janine Rubinlicht – de l’ensemble bruxellois Alarius qui a sillonné l’Europe et les Etats-Unis; il pratique ensuite beaucoup la musique de chambre en compagnie de différents spécialistes du répertoire baroque, ses frères Wieland et Barthold et Robert Kohnen principalement, mais aussi Gustav Leonhardt, Frans Brüggen, Anner Bylsma et René Jacobs…

Sous l’impulsion de Gustav Leonhardt et de la firme Deutsche Harmonia Mundi, il fonde en 1972 La Petite Bande, un orchestre baroque qui s’est produit depuis en Europe, en Australie, en Amérique du Sud, en Chine et au Japon et a effectué de nombreux enregistrements pour différentes firmes (Deutsche Harmonia Mundi, Seon, Accent, Virgin , Denon, Hyperion …).

En 1986 il fonde cette fois le Kuijken Strijkkwartet (aux côtés de François Fernandez, Marleen Thiers et Wieland Kuijken) qui se consacre aux quatuors de la Période Classique, et également aux quintettes avec Ryo Terakado comme premier alto. Denon a enregistré un répertoire de quatuors et de quintettes de Haydn et de Mozart.

Depuis 1998, Sigiswald Kuijken réunit occasionnellement des membres de deux générations Kuijken (ses filles Veronica et Sara et son frère Wieland) pour faire des quatuors à cordes dans du répertoire plus tardif (Debussy, Schumann, Beethoven, Schubert) – souvent en combinaison avec des Lieder (sa fille Marie Kuijken soprano avec Veronica, piano). Enregistrements chez Arcana et Challenge records.

En 2004, Sigiswald Kuijken réintroduit la violoncello da spalla ( violoncelle d’épaule) sur la scène – l’instrument pour lequel Bach écrivit sans doute ses six Suites en solo , dont il entreprend l’enregistrement en fin 2006.

Sigiswald Kuijken a enseigné le violon baroque au Conservatoire Royal de La Haye de 1971 à 1996, et de 1993 à 2009 au Conservatoire Royal de Bruxelles. Il est par ailleurs depuis longtemps un professeur invité très sollicité (entre autres au London Royal College of Music, à l’Université de Salamanque, à l’Accademia Chigiana de Sienne, au Conservatoire de Genève, à la Musikhochshule de Leipzig).

Depuis 1998, Sigiswald Kuijken reprend à l’occasion la direction d’ orchestres symphoniques « modernes » dans un répertoire romantique ( Beethoven, Schumann, Brahms, Mendelssohn).

Le 2 février 2007, Sigiswald Kuijken reçut un doctorat d’honneur de la K.U. Leuven. Le prestigieux « Prix du Mérite Culturel de la Communauté Flamande » lui est attribué en février 2009.
Notice tirée du site de La Petite Bande

Musikalische Exequien et motets – Heinrich Schütz

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Rembrandt : portrait d’un musicien anonyme

Dimanche 9 octobre
17 h
Le Capitole (quartier de la Roquette)

Entrée libre

Choeur et solistes du département de musique ancienne du Conservatoire de musique du Pays d’Arles

Solistes :
Julie Roset, Anne Bouchot : soprani
Julie Azoulay: alto
Vincent Poujol, Jörn Cambreling : ténor
Fabrice Garnier, Pierre Néri : basse

Violes de gambe :
Nadine Verdron
Brigitte Torres-Pizetta
Nathalie Waller
Jean-Paul Naudy
Michel Lafont
Luc Gaugler

Karen Enech, théorbe
Caroline Huyn Van Xuan, orgue positif

 

 

Bien que l’on ne puisse pas à proprement parler d’un « requiem » dans la mesure où le texte utilisé échappe à la liturgie funèbre ordinaire de l’Eglise catholique, l’œuvre fut destinée à accompagner les obsèques (exsequiae) du prince Heinrich Posthumus von Reuss, ami luthérien de Schütz, qui lui demanda en 1635 de composer une musique en prévision de ses funérailles.

Le texte que devait utiliser le musicien était celui-là même que le prince fit graver en lettres d’or sur son cercueil. Il s’agit d’une compilation de versets empruntés à l’Ancien Testament, aux Evangiles ainsi qu’à trois chorals luthériens. Cette oeuvre majeure, structurée en trois parties, sera ponctuée dans ce programme, de motets de ce même compositeur, pour voix de solistes accompagnées par les violes, ainsi que de pièces instrumentales de son contemporain, Johann Hermann Schein.
Ce programme permettra au tout nouveau choeur du conservatoire, que l’on avait déjà entendu l’an passé dans l’Actéon de Marc-Antoine Charpentier, de se produire aux cotés du consort de violes du Département de Musiques Anciennes, constitué pour l’occasion de six instrumentistes. Six voix solistes viendront se joindre à l’ensemble pour restituer sous la direction de Florent Mayet toute la gravité et l’émotion de cette cérémonie funèbre.

Un merci tout spécial à René Villermy, Luc Gaugler, Florent Mayet, Caroline Huyn Van Xuan ainsi qu’aux chanteurs et instrumentistes pour la possibilité de ce concert…

Retables, exposition à la Galerie Omnius

Galerie Omnius
1 rue Vauban
Arles
8 octobre – 27 novembre 2016

Galerie Omnius s’associe à la seconde édition du festival Arles en Baroque avec une exposition Retables, représentant les Résonances baroques dans l’art contemporain : Cerro Rico, les photographies montées sur un retable en bois de Jean Charles Blanc et les bois gravés de Vincent Fleury In nomine Effigies sui.

Jean-Charles Blanc et Vincent Fleury donneront une conférence sur leur travail à la galerie le jeudi 20 octobre à 15h.


Jean-Charles Blanc
, ethnographe et archéologue, présente ses images photographiques glanées lors d’un voyage sur l’altiplano bolivien, notamment à Potosi, sous la forme d’un retable-triptyque néobaroque. Sa théâtralité, sa profusion et ses répétitions d’images évoquent le souvenir des retables des églises et cathédrales andines.

cerro ricoAu centre de l’élément central est placée l’icône (copie au pastel gras d’un tableau du début du XVII, collection du palais de la Moneda de Potosi (mise en boîte sous verre), représentation du Cerro Rico, à la fois Vierge Marie – Pachamama, dont la robe parsemée de galeries symbolise la montagne sacrée vénérée par les Indiens. Au-dessus, trône la Trinité ; au-dessous, le Pape et Charles Quint.

Autour de cette image relique, sont disposées des vues (style carte postale) d’une imagerie populaire : le Cerro Rico, des objets-souvenirs de la mine (crânes casqués, diablotins) des monuments dédiés aux mineurs et palliris, des calvaires, des vestiges de peinture baroque.

Saturant les espaces des volets latéraux : des vues des ruines des bâtiments industriels.

Les compositions sont encadrées de métal (fer blanc ou plomb) évoquant l’argent des retables baroques.

Le traitement des photographies de par leur coloration exacerbée donnera une note chromo à l’ensemble. L’esprit du baroque sera rendu par la répétition des images.

 

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Vincent Fleury, peintre et graveur dont l’œuvre s’inscrit dans le riche héritage de la gravure sur bois dont l’aspect brut et écorché a séduit les expressionnistes allemands. Avec ces images imprimées sur les draps cousus main, Vincent Fleury nous transporte dans un univers étrange voire inquiétant et profondément ancré dans notre monde réel. Ses gravures monumentales sont chargées d’identités toujours vacillantes, s’inspirant d’autoportraits qui évoluent vers des têtes hybrides. Le visage animal se superposant à l’humain dont l’exagération rejoint l’esthétique baroque.

 

 

Le site de Galerie Omnius…

Concerti à 3 et 4 clavecins de J. S. Bach

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Elisabeth Joyé et ses amis

Elisabeth Joyé, Yvan Garcia, Marouan Mankar-Bennis, François Guerrier (clavecins)
Gilone Gober-Jacques, Roldan Bernabé (violons), Samuel Hengelhart (alto),
François Gallon (violoncelle)

Dimanche 23 octobre 2016 à 20h 30

Théâtre d’Arles

Réservations : 07 82 14 87 94

Note sur le concertProgrammeLes musiciens

Note sur le concert

Johann Sebastian Bach a composé sept concerti pour clavecin seul. A coté de ces  concerti, il compose également trois concerti pour deux clavecins, deux concerti pour trois clavecins et un concerto pour 4 clavecins. Cette instrumentation inédite en fait des oeuvres hors normes. Elles ont été composées à Leipzig autour de l’année 1730, période où Bach est le directeur très actif du Collegium Musicum dont les besoins musicaux stimulent sa créativité.  On peut  imaginer que, dans le fameux Café Zimmermann où avaient lieu les concerts, Bach pouvait tenir le clavecin avec ses fils qui étaient des virtuoses du clavier.
J. S. Bach, qui a toujours admiré la musique italienne s’en inspire librement pour ces oeuvres, notamment de Vivaldi (op. 3 n°10, concerto à 4 violons) pour le concerto à 4 clavecins.
Vigoureux, virtuoses, expressifs, aux mouvements lents profonds et sensibles, ces concerti sont une sorte de manifeste du clavecin. Leur association suppose que les solistes jouent… ensemble… et trouvent un équilibre sonore renouvelé avec l’orchestre.

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Le programme

Concerto en ré mineur pour trois clavecins
Concerto en do majeur pour trois clavecins
Concerto en La Mineur pour quatre clavecins

Les musiciens

Elisabeth Joyé
joyéÉlisabeth Joyé aime voyager dans le vaste répertoire pour clavecin allemand, anglais ou français comme le prouvent ses nombreux concerts consacrés entre autres à Johann Sebastian Bach, François Couperin, Jacques Duphly ou aux virginalistes anglais, servis par un toucher exceptionnel, fait de subtilité, de poésie et d’équilibre.

Cette science du clavier, Elisabeth Joyé l’a apprise auprès de grands noms du clavecin: Gustav Leonhardt au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam, Bob van Asperen au Conservatoire royal de La Haye, Jos van Immerseel au Conservatoire royal d’Anvers et d’Huguette Dreyfus au Conservatoire national de Bobigny.

Elisabeth Joyé a participé à de nombreux concerts et environ une trentaine d’enregistrements avec des ensembles prestigieux comme Les Musiciens du Louvre de Marc Minkowski, le Concert Français de Pierre Hantaï, la Simphonie du Marais d’Hugo Reyne, le Concert Spirituel d’ Hervé Niquet, l’Opera Fuoco de David Stern… Elle joue régulièrement avec l’ensemble Les Meslanges de Thomas Van Essen.

Elle a aussi joué dans des festivals de renommée internationale : La Grange de Meslay, Sablé-sur-Sarthe, Académies musicales de Saintes, Printemps des Arts de Nantes, Saint-Michel en Thiérache… et sur différentes scènes aux quatre coins du monde : Belgique, Brésil, Canada, Espagne, Estonie, Italie et Mexique.

Élisabeth Joyé est par ailleurs une pédagogue très recherchée. Titulaire d’un 1er prix « avec grande distinction » du Conservatoire royal d’Anvers et du Diplôme d’état d’instruments anciens, elle enseigne aujourd’hui au conservatoire du 7e arrondissement de Paris et s’attache parallèlement à transmettre son art de toucher le clavecin à travers l’animation de stages d’interprétation et des master classes en France et à l’étranger.

Élisabeth Joyé a enregistré plusieurs disques sous son nom : les Inventions et sinfonies et les Petits préludes, fantaisies et fugues de Jean-Sébastien Bach, un programme François Couperin avec François Fernandez, Afredo Bernardini et Emmanuel Balssa et en juillet 2009 un récital Jacques Duphly sur le clavecin historique du Château d’Assas (éditions Alpha).

Passionnée de musique de chambre et d’échanges musicaux, Elisabeth Joyé a fondé un ensemble de musique baroque, La Canzona, avec lequel elle a notamment enregistré, dans les années 2000, avec Gérard Lesne une anthologie de musique anglaise autour de l’Ode sur la mort de Henry Purcell de John Blow. Avec cet ensemble, Elisabeth Joyé donne actuellement la quasi-totalité des Concertos pour un, deux, trois et quatre clavecins de Bach père.

Discographie

  • Johann Sebastian Bach : Inventions et Sinfonias – 5 de Diapason (avril 2003), 4 étoiles du Monde de la Musique (mai 2003), 10 de Répertoire (mai 2003) (Alpha 2012).
  • Jacques Duphly : Pièces de clavecin – clavecin historique du Château d’Assas, anonyme, milieu du XVIIIe siècle (Alpha 2009).
  • Johann Sebastian Bach : Petits préludes, fantaisies et fugues – clavecin Ruckers II, 1624 (Casa 1997).
  • En préparation : Suites de J. C. F. Fischer

Yvan Garcia

Bourgeois Gentilhomme aux Bouffes du NordC’est pendant ses études de piano au Conservatoire National Régional de Toulouse qu’ Yvan découvre la musique ancienne. Avec Yasuko Uyama-Bouvard il s’initie au clavecin et au répertoire des XVII et XVIII° siècles. IL apprend la basse-continue avec Laurence Boulay et passe son diplôme de fin d’étude de clavecin dans la classe de Jan-Willem Jansen. Suite à sa rencontre avec Elisabeth Joyé lors d’un stage, il s’installe à Paris et intègre sa classe pendant trois ans  obtenant ainsi un premier prix de clavecin. En parallèle il se perfectionne en suivant régulièrement les conseils de Pierre Hantaï.

En 1998 il débute un cursus de musique de chambre au Sweelinck Conservatoirium d’ Amsterdam. Il y fonde son propre ensemble avec la hauboïste Clémentine Humeau avec l’idée de redécouvrir le répertoire injustement oublié de la sonate en trio. Ils ont comme professeurs Alfredo Bernardini, Peter Koy, Max Van Egmond. Il décide alors de se consacrer à l’enseignement du clavecin et de la musique de chambre. Il fait partie de plusieurs établissements : Le conservatoire de Meaux, le conservatoire du 7ème arrondissement et le Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris où il est accompagnateur du département de musique ancienne.

Il collabore aussi avec Adriana Fernandez, Maria Cristina Kiehr, Angelika Leiser, Howard Crook en tant que chef de chant au sein de leurs classes, lors de stages de chant. Yvan Garcia est continuiste au sein de l’orchestre Les Passions, de chœurs ainsi que d’ensembles de musique de chambre, jouant en récital avec Isabelle Poulenard, Howard Crook, Adriana Fernandez, Guillemette Laurens, François Guerrier.

Marouan Mankar-Bennis

mankar-bennisMarouan Mankar-Bennis débute le clavecin au Conservatoire de Limoges dans les classes de Gabrielle Marcq et Martha Cook. Il se perfectionne au conservatoire Erik Satie à Paris auprès d’Elisabeth Joyé qui sera pour lui une rencontre déterminante. Il y obtient un 1er Prix en 2004. Il intègre ensuite le Conservatoire National Supérieur de Paris où il suit l’enseignement d’Olivier Beaumont, Blandine Rannou et Kenneth Weiss.

Il en sort en 2008, détenteur du double prix de basse continue et de clavecin. Il participe également à des masters-class et académies d’été auprès de Bob van Asperen, Kethil Hausgang, Jos van Immerseel, Meno van Delf. En récital, il est régulièrement invité dans le cadre de festivals comme ceux de A Piacere à Limoges, La Ferme du Bonheur à Nanterre, ou de Jeunes Talents à Paris.

En tant que continuiste, il joue souvent en formation de chambre notamment avec le baryton Marc Mauillon mais également au sein de productions orchestrales. Parmi les plus récentes citons, Le Couronnement de Popée de Claudio Monteverdi (dir. Alex de Valera), Prima la Musica d’Antonio Salieri. (dir. Laurence Equilbet), Les Fêtes de L’amour et de Bacchus de Jean Baptiste Lully (dir. Michel Laplenie), Alcina de Georg Friedrich Haendel (dir. Nicolau de Figueredo) ou encore L’Infedeltà delusa de Joseph Haydn (dir. Martin Gester).

Marouan Mankar-Bennis est également cofondateur de l’ensemble Le Concert des Plaisirs qui s’est notamment produit en août 2007, au festival de musique baroque D’Utrecht.

François Guerrier
francois_guerrierNé à Caen en 1980, François Guerrier découvre la musique ancienne par l’orgue et le clavecin en se formant auprès de B.Lapointe, puis se perfectionne au CNSMD de Paris auprès de P.Hantaï, Ch.Rousset, E.Joyé et K.Weiss; il obtient le premier prix de clavecin en 2001. Parallèlement, il joue l’orgue historique de Guibray construit par Claude Parisot.

Aujourd’hui il est invité en tant que soliste par les festivals de la Roque d’Anthéron, Saintes, les Folles Journées de Nantes, Bilbao et Tokyo, the Early Music Festival of Birmingham, le Printemps des Arts de Nantes, La Bibliothèque de Mexico, les festivals de Lausanne, Montpellier, Auch, Bargème, etc.

Membre du Ricercar Consort et de Musical Humors, il se produit en musique de chambre aux côtés de Christophe Coin, Philippe Pierlot, François Fernandez ainsi qu’au sein de divers ensembles (Ensemble Baroque de Limoges, Il Gardellino, Capriccio Stravagante Orchestra, le Cercle de l’Harmonie, Il Fondamento, La Simphonie du Marais, Opera Fuoco…), ce qui l’amène à jouer diverses musiques de la Renaissance au Classicisme à travers l’Europe, le Japon, la Corée ou le Mexique.

Passionné de musique vocale, il donne des concerts avec l’ensemble Les Musiciens du Paradis (dir. A.Buet) ou en compagnie des chanteurs Camille Poul, Damien Guillon et Isabelle Druet. Il est également engagé dans des productions lyriques par l’Opéra de Paris (Alcina), la Monnaie de Bruxelles et le festival d’Edimbourg (Le retour d’Ulysse), le festival d’Aix en Provence (L’Infidelta delusa) et par Les Arts Florissants à l’occasion du Jardin des Voix 2002.

Prix du Concours International Bach de Leipzig 2006, il enregistre trois Partitas de Bach chez Intrada (Diapason découverte, Prix du Manoir de Pron) ; il participe aussi à divers enregistrements de musique de chambre et d’orchestre.

François Guerrier enseigne la basse continue et l’accord des clavecins à l’Académie de Musique ancienne de Lisieux.